Présentation de l’artiste
Mathia Pagani (né à Milan en 1981) a nourri sa recherche artistique d’abord en sourdine avant de se consacrer entièrement à la peinture et à l’art numérique. Sa biographie retrace le chemin d’une lente approche, qui l’a vu d’abord du côté de ceux qui animent la culture, qui organisent et qui écrivent sur le travail des autres, tout en se perfectionnant comme développeur des contenues digitales liés à l’art.
Il a travaillé dans une galerie, au Musée des Cultures (MUDEC) de Milan, ainsi que dans un grand théâtre de Milan, celui d’Andrée Ruth Shammah et de Franco Parenti. Sa première exposition personnelle dans une galerie à Milan est en 2020.
Complètement autodidacte il a toujours peint et joué avec les images, créées et « recréées » une double piste qui marque encore l’artiste, Mathia Pagani, celle née en pleine force en 2018, lorsqu’il s’est installé en France (d’abord à Paris puis à Lyon).
« C’est un choix qui a une saveur monastique, presque une fuite de la frénésie d’un monde culturel qui concentre tout sur la nouveauté et l’impression ». (Extrait de la présentation de Giuseppe Frangi, President de Casa Testori, Milan)
Son oeuvre
Dans la grammaire poétique de Pagani, « l’erreur » est une composante fondamentale, déstabilisante et en même temps très poétique. D’une part, il y a le Pagani profondément méditatif, qui travaille minutieusement pour composer des toiles avec de simples triangles chromatiques qui émergent de la surface à force de subtiles vibrations lumineuses ; d’autre part, il y a l’artiste technologique, qui fait éclater sa délicate imagination dans le mécanisme implacable de l’ordinateur.
Ce n’est pas un hasard si la série plus représentative de son dernier projet s’appelle 404 Not Found, un titre tiré du message qui s’affiche à chaque fois à l’écran pour indiquer un échec, une erreur.
« Ce sont des images de villes qui intègrent la forme du triangle parfait, mais qui accueillent en même temps la pierre d’achoppement d’un facteur inattendu, hors contexte, qui déstabilise doucement. » (Extrait de la présentation de Giuseppe Frangi, President de Casa Testori, Milan)
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