Retour sur l’exposition de Sophie Kim Touras,
« Quand le ciel s’en mêle »
- « Quand le ciel s’en mêle », pourquoi ce nom d’exposition ?
Je trouve très intéressante la manière dont la luminosité du ciel peut faire changer notre perception de l’architecture des bâtiments et de la ville : selon les saisons, la luminosité et la temporalité.
Selon le moment de la journée, bien que l’on ait le même point de vue, on ne va pas forcément voir la même chose. Par exemple, avec une vue de nuit, on va adopter un autre regard, à travers les lumières.
Ce qui fait donc changer notre perception de la ville, c’est le ciel, d’où le nom « Quand le ciel s’en mêle ».
- On remarque que le ciel est très présent dans tes œuvres. Le bleu a toujours été une couleur importante pour toi ? Et pourquoi ?
Au début, les ciels de mes peintures étaient plus gris. J’apprécie les ciels très chargés presque orageux. Mais plus je me suis intéressée au ciel, plus les teintes sont devenues plus vives tels que le bleu, voire même orangé avec des crépuscules et des couchers de soleil.
Avec l’exposition « Quand le ciel s’en mêle », j’ai souhaité travailler plus particulièrement sur le ciel. Par rapport à mes anciennes expositions qui avaient une certaine unicité, avec des ciels identiques, j’ai décidé d’avoir plus de diversité et de nuances de bleu.
- Les paysages présents lors de cette exposition sont des paysages lyonnais. As-tu un lien particulier avec cette ville ?
Lyon, c’est la ville où je suis née, où j’ai fait mes études et où je travaille aujourd’hui. Pour cette exposition, j’ai eu envie de réellement prendre le temps d’observer cette ville.
- Tu as réalisé une nouvelle collection, celle des traboules de Lyon, peux-tu nous en dire un peu plus ? Qu’est-ce qui t’a inspiré ?
Pour cette collection, j’ai eu envie de changer par rapport à d’habitude et de réaliser des illustrations plus graphiques. L’idée des traboules m’ait venu en réfléchissant à l’endroit où on a le meilleur point de vue sur le ciel à Lyon, un point de fuite qui va vers l’infini et l’immensité du ciel.
- Quelle technique utilises-tu pour cette nouvelle collection ?
J’ai réalisé cette nouvelle collection sur tablette. De plus en plus, je travaille avec ce support informatique. D’une certaine manière, j’ai l’impression d’ajouter une corde à mon arc en travaillant sur autre chose qu’un support traditionnel.
- Un mot pour la fin ?
Mon exposition » Quand le ciel s’en mêle » est actuellement disponible à la galerie L’Alcôve et finira le 29 mai. J’espère que cette petite interview vous a donné envie de venir voir cette exposition et de découvrir tout ce qui se passe à L’Alcôve toute l’année. Vous êtes les bienvenues à chaque vernissage !