L’œil de l’architecte, le regard de l’artiste

Inspirée par le ciel et ses nuances fascinantes, Sophie Kim Touras nous ouvre de nouveaux horizons avec son exposition Quand le ciel s’en mêle.

Architecte de formation, l’artiste nous fait redécouvrir les façades lyonnaises. Les bâtiments sont mis en lumière ou s’estompent dans la pénombre, dévoilant des reflets inédits. La ville nous offre une forme de sérénité. Nous la découvrons vide de ses habitants et remplie de contrastes.
Le leitmotiv de Sophie Kim Touras est d’apporter une approche architecturale à ses œuvres.

Elle s’autorise cependant une liberté artistique quant aux proportions des buildings, tantôt gigantesques, tantôt timides. Elle suit une échelle subjective, ressentie.

L’acrylique apporte de la texture et de la profondeur, là où le dessin nous hypnotise de précision. On s’émerveille à travers son travail à l’esthétisme minutieux, d’une aube éclatante à un crépuscule enivrant.

À l’instar des séries impressionnistes, Quand le ciel s’en mêle capture un instant fuyant et ses variations. Dans chaque œuvre, Sophie Kim Touras tente de saisir une lumière et la palette d’émotions qui en émane. Le ciel devient l’indice de temporalité d’un merveilleux voyage à travers les saisons.

Le mot de l’artiste

« J’aime observer le ciel et ses nuances de bleu – une couleur qui m’inspire beaucoup. Mon exposition Quand le ciel s’en mêle me permet de continuer mon travail sur une ville que je connais bien, tout en explorant un nouveau point de fuite, le ciel.
Cet élément qui nous entoure, que l’on ne peut contrôler, qui en un instant peut changer et qui influence tant nos émotions.
Je le vois comme un refuge pour ceux qui nous manquent, comme cette personne si chère à mon cœur, aussi, j’aime à penser que, où qu’il soit, nous regardons le même ciel. »